Aliens Fireteam Elite – Pathogen [TEST]

Aliens Fireteam Elite Pathogen

Sortie inattendue s’il en est, l’extension d’Aliens Fireteam Elite est simplement excellente. Incluant une campagne avec de nouveaux ennemis, un nouveau mode de jeu, de nouvelles armes… Croyez-moi, vous allez en baver.

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Aliens – Fireteam Elite : Pathogen

« Quel boulot de con… »

Toujours stationné autour de LV-895 et après avoir contenu une invasion xénomorphe et les manigances de la Weyland-Yutani, l’Endeavor de l’U.A.C.M relève d’étrange données qui suggèrent une migration des xénomorphes sur la planète vers un lieu précis. Et il va bien falloir que quelqu’un aille voir. Bravo ! Vous voilà désigné volontaire. Parce que dans les Marines Coloniaux, vous avez signé pour en chier !

Retour sur la terre ferme donc, pour enquêter et nettoyer.

« Pas feignantes ces créatures… »

Aliens Fireteam Elite Pathogen

Si le jeu de base était un formidable hommage à Aliens – Le Retour, il récupérait avec efficacité des éléments de Prometheus et Alien – Covenant, deux longs métrages aussi mauvais techniquement que déplacés dans le contexte de la licence Alien.

Mais désormais, semblant désireux de se sortir de cette idée de rendre gloire à son matériau d’origine, Cold Iron Studios décide ici d’ajouter sa pierre à l’édifice de la licence. Cette fois, on retrouvera une toute nouvelle histoire encore jamais vue, de nouveaux ennemis et ça fait plaisir de voir que le studio est non seulement capable de respecter mais également d’innover.

Aliens Fireteam Elite Pathogen
Aliens Fireteam Elite Pathogen
Aliens Fireteam Elite Pathogen

Ainsi, si la première mission est classique et que vous claquerez du xénomorphe tout aussi classique à n’en plus finir, elle vous enverra un message des plus clairs : la difficulté va pas être la même.

Parce que oui, les missions, prenant place au départ dans une architecture des Ingénieurs puis après dans la Ruche Pathogène, vous submergeront d’ennemis spéciaux. J’avais décidé d’explorer tranquillement le DLC en difficulté standard, et le moins qu’on puisse dire c’est que seule avec les deux bots (cons comme des placards, je vous le concède) la difficulté n’a eu de cesse d’aller crescendo et que j’ai bien vite arrêter de démarrer la mission la fleur au fusil.

En effet, non content de vous submerger d’ennemis, normaux comme spéciaux, dès que vous mettrez les pieds dans la Ruche Pathogène, celle-ci tentera également de vous tuer. En effet, les murs sont couverts de bubons gélatineux explosifs qui se déclencheront à votre passage, vous infligeant de puissants dégâts corrosifs.

Aliens Fireteam Elite Pathogen

Nouvel élément de difficulté : les points et la fréquence des apparitions ennemis. Vous n’aurez aucun répit. Devant, derrière, dessus… vous allez en prendre plein la tronche de bout en bout. La défense de certains points en espace ouvert sera un calvaire tellement vous serez submergé avec l’impossibilité de concentrer votre feu correctement dans une direction, parfois presque au corps à corps dans des espaces ultra confinés. Mais vous savez quoi ? C’est ça qui est bon.

Pathogen réussi en effet à casser la dynamique du jeu de base en vous poussant dans de nouveaux retranchements avec les mêmes mécaniques de gameplay qu’à l’origine, mais employées différemment. Une méthode de développement à peu de frais, mais efficace et dont même certains mastodontes AAA feraient bien de prendre en exemple.

Et la dernière mission relèvera simplement de l’enfer dans les hautes difficultés, notamment à la fin. Mais je n’en dirais pas plus…

« Encore une jolie journée de soleil ! »

Si dans mon test initial l’an dernier je pointais une bande son assez absente, force est d’admettre que Cold Iron Studios a bien changé ça.

En tendant l’oreille vous retrouverez des airs de Alien premier et deuxième du nom et ça titille rudement la nostalgie pour ma part. Si d’aventure vous ne faites pas partie de celles et ceux qui ont été bercés (pour le meilleur comme pour le pire) par le monstre emblématique qu’est l’Alien, cette musique ne vous évoquera rien de particulier, mais elle demeure parfaite pour coller à l’ambiance du jeu.

Parce qu’on ne peut tout simplement pas nié le travail incroyable et puissant que James Horner a offert à la licence :

Visuellement, on demeure sur quelque chose de déjà vu dans le jeu de base, à part une fois descendu dans la Ruche Pathogène, mais le jeu ne souffre ni de sa direction artistique ni de ses graphismes en dépit de ne pas être un gros AAA. L’ambiance de certains passages est simplement incroyable, devenant une vibrante réminiscence des oeuvres de feu H.R Giger et montrant clairement les inspirations assumées d’un géant comme Destiny, voyez plutôt :

Aliens Fireteam Elite Pathogen
Aliens Fireteam Elite Pathogen
Aliens Fireteam Elite Pathogen
Aliens Fireteam Elite Pathogen

« À la bagarre, j’prends un panard ! »

Forcément, l’extension s’accompagne de toujours plus d’outils pour venir à bout de vos ennemis, dont huit nouvelles armes, de nouveaux attributs et modificateurs pour chaque classe et , ainsi que de cosmétiques inspirés de Prometheus notamment.

Si leur efficacité est parfois discutable tant d’autres armes sont déjà incroyablement puissantes, il faut noter que la direction artistique comme le sound design sont absolument parfaits et collent très bien à l’univers de Alien, montrant que l’obsession de James Cameron pour créer le son du fusil à impulsion du second film ne relevait pas de la folie comme certaines mauvaises langues ont pu le dire à l’époque.

« BON DIEU NON, CE N’EST PAS TOUT ! »

Quand vous aurez fini la campagne de Pathogen, quelques dialogues vous attendent sur l’Endeavor. Et ceux-ci semblent annoncer une suite, que ce soit par le choix de réponses possible du joueur ou celles de PNJ. Personnellement, je table sur un DLC dédié à Weyland-Yutani.

Le jeu semble bénéficier d’une seconde jeunesse en effet, outre ses nombreuses et très positives évaluations sur Steam, il profite d’un succès d’estime (notez le jeu de mots) amené par le temps. Et ça, Focus Home, les éditeurs, semblent l’avoir bien compris et cherchent à capitaliser dessus, expliquant ce DLC, et le retour du jeu sur les devants de la scène avec dernièrement rien de moins que la Gamescom.

À une heure où peu de jeux font preuves d’originalité, Aliens Fireteam Elite est une perle encore un peu brute qui ne demande qu’à être taillée convenablement.

Et le studio semble l’avoir bien compris.

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