Critique Ciné : Thor – Love and Thunder !

L’heure du retour a sonné. Cette critique, c’est celle de mon retour mais aussi et surtout, celle d’un essai. Mon but principal désormais, c’est de bichonner la section ciné & série de Next Stage. Thor 4 représente un peu la plongée, l’entrée dans le grand bain, dans les eaux glacées du nord balayées par les tempêtes. Alors allons-y, voulez-vous ?

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Thor 4 – Love and Thunder

Avant-propos

Donc, je ne pense pas avoir besoin de le préciser, mais il va de soi que ce qui va suivre, en dépit d’une analyse de ma part, demeure en grande partie subjectif. De fait, non, ce que je m’apprête à développer n’est pas un avis absolu et total, il n’est pas la négation d’un autre avis, il ne reflète que le mien, et seulement le mien. Et bien évidemment, ça va spoiler.

Contexte

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Love and Thunder ouvre une nouvelle ère : c’est en effet le premier super-héros de Marvel a bénéficier d’un quatrième volet à ses aventures. Pionnier de son genre, surtout après des opus solo en dents de scie, Thor quatrième du nom s’élève dans la tempête. Ainsi, pour ceux qui ne voudraient éventuellement pas se spoiler mais connaître mon avis : c’est un bon divertissement. Je recommande d’aller le voir en salle. Si il a des défauts bien évidemment, il n’en demeure pas moins un Marvel appréciable et celui que j’aime le plus depuis Les Éternels en 2021, en plus d’être une vraie bouée de sauvetage après Dr Strange and the Multiverse of Madness… 

Thor a donc la lourde charge d’ouvrir une voie pour Marvel. Et Waititi, qu’on l’aime ou non, s’y colle avec sa patte si particulière, pour le pire… mais aussi pour le meilleur.

Contrairement à Ragnarok, où Hela tenait la place de l’antagoniste du long métrage (et pour moi la meilleure méchante du MCU) et du fait de sa fraternité avec Thor et Loki pouvait se permettre une arrivée plus tardive dans le film avant de le développer avec un peu d’exposition, Gorr demande en revanche beaucoup d’exposition pour être assez étoffé dans la mesure où c’est un personnage totalement inconnu et sans aucun lien. Dans l’univers de Marvel, Gorr n’est personne. Mais il va le devenir…

Histoire & Développement

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Ainsi, le film s’ouvre sur Gorr et son histoire. D’abord en nous montrant avec une voix off ses conditions de vie avec sa fille sur une planète particulièrement aride et hostile. Doté d’une fois envers les Dieux (le mot prenant un nouveau sens au regard des entités peuplant l’univers du MCU) absolument inébranlable, c’est cette foi et la conviction qu’elle est désormais dans un monde meilleur qui permettront à Gorr d’encaisser la mort de sa fille.

Ce n’est que plus tard, au gré de ses errances qu’il tombera finalement sur une oasis créée par le Dieu qu’il vénère, Rapu, tout d’or paré qui vient de battre un ennemi (supposé être Knull dans les comics) détenteur de la Nécrolame

Toujours fervent croyant, Gorr s’empressera de se prosterner auprès de son Dieu, et la chute sera terrible… Les Dieux sont des êtres capricieux et moqueurs, avec un caractère qui est totalement calqué sur celui des Dieux de l’Olympe de la mythologie grecque antique. Gorr apprend que rien n’est vrai dans ses croyances, que les Dieux ne voient les gens comme lui que comme des jouets dédiés à leur amusement. Le pauvre père éploré s’écroule avant de ressentir la colère puis la haine à l’idée que sa fille est morte pour rien et qu’elle ne se trouve pas dans un paradis désormais où elle ne souffre plus.

Rapu tentera de le tuer pour ce manque de respect, mais la Nécrolame, animée de sa vie propre se glissera dans la main de Gorr qui s’empressera de la planter dans le cou du Dieu… Ainsi commence le massacre du Boucher des Dieux, au demeurant dans une séquence assez “rushée”.

Si l’introduction de Thor est toute aussi expédiée que celle de Gorr et que le sera la présence des Gardiens de la Galaxie dans le film qui n’auront même pas vingt minutes de présence dans le film, elle n’en demeure pas moins assez jouissive à regarder. Si je choisi de ne pas m’arrêter sur le côté loufoque de Thor chevauchant Stormbreaker comme un balai magique que n’aurait pas renié J.K. Rowling, les décors demeurent splendides et les gags sont plutôt marrants, à commencer par le clin d’oeil à Jean-Claude Van Dam. 

Autres choses à introduire rapidement également, les personnages de Jane Foster et Valkyrie. La première parce qu’il est aussi question de renouveler la présentation du personnage présenté en 2011, la seconde pour montrer son dépit face à ce que la Nouvelle-Asgard est devenue… Et je ne peux m’empêcher d’être triste à ce moment du film. Les Asgardiens ont tout perdu et sont en nombre réduit désormais, mais les voilà maintenant plus que décimés : humiliés.

Obligés de se pliers aux normes et aux moeurs humaines pour vivre. C’est ainsi que Valkyrie et son peuple sont aujourd’hui des attractions touristiques et non plus les vaillants gardiens des Neufs Royaumes… La chute est rude. Est-ce une façon subtile de dénoncer l’effacement culturel au profit de la culture du propriétaire de la terre sur laquelle on vit ? Qui sait… 

Jane Foster en revanche, elle, est dans une position compliquée : elle est atteinte d’un cancer et c’est autant une façon de présenter le personnage au néophytes que de donner le ton de sa situation et d’une thématique que le film traitera de façon crescendo au long du métrage, à savoir la question de la maladie, de la mort, du complexe du survivant pour ceux qui accompagnent le mourant et la dignité dans la mort.

L’épreuve endurée par Foster mettra en lumière la difficulté à voir quelqu’un mourir sans rien y pouvoir (Thor le lui dit  bien d’ailleurs : si tu as une chance de vivre, tu dois la saisir), les regrets que cela engendre et la volonté du mourant de donner un dernier sens à sa vie même si cela doit écourter le temps imparti avant le grand plongeon.

Thor devra donc à la fois gérer sa propre quête de lui-même, en revivant près de l’amour de sa vie qu’il va apprendre être condamné et néanmoins faire face pour son peuple. Si son premier geste est de s’enquérir d’une armée d’autres Dieux afin de poutrer Gorr dans les règles de l’art, le Dieu du Tonnerre tombera de haut en se rendant dans le siège de tous les Dieux, aussi beau que ces habitants sont pourris jusqu’à l’os. Zeus, interprété par un Russel Crowe en roue libre absolument jouissif et déjanté nous offrira cependant la vision d’un Chris Hemsworth au mieux de sa forme.

C’est cependant sans compter la lâcheté des autres Dieux, que Thor idolâtre mais n’a jamais réellement cotoyé. Forcé d’agir seuls, c’est Valkyrie, Foster et Thor qui affronteront Gorr lors d’un premier round après avoir abattu Zeus et volé sa foudre (une figure du père par excellence, petit clin d’oeil à l’émancipation par rapport à la figure paternelle après avoir travaillé sa perte dans le précédent volet, une thématique d’autant plus vrai au regard de la fin du film).

Si l’issue du film ne fait pas de place au doute, elle dépeint néanmoins une nouvelle genèse pour Thor : avoir revu son amour d’avant, de vivre une aventure avec et finalement de devoir accepter sa perte, puisque oui, Jane meurt à la fin du film. Cette aventure lui offre enfin la possibilité de distinguer ses priorités et, bien qu’en position de force, de ramener Gorr à la raison en lui faisant voir ses actes par le spectre de sa parentalité.

C’est donc ainsi la raison et l’amour qui permettront de vaincre l’antagoniste du film, et non pas la violence brute. Démarche intéressante pour le plus puissant des héros du MCU actuellement.

Technique & thématiques

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Le premier souci technique du film, c’est sa durée. Et le problème avec ça, c’est que là se trouve le souci qui va ternir une partie du film. Si les thématiques abordées sont intéressantes et assez matures même parfois, le film est très court. Même pas deux heures, générique compris.

Ainsi, il faut aller vite. Et l’une des façons d’aller vite, c’est de faire de la narration rapide. Très peu du quotidien de Gorr ou de son rapport aux Dieux sont montrés. On sait qu’il est croyant, faites avec. Quant à la perte de sa fille, elle n’est pas vraiment son moteur puisque ce n’est pas ça qui a causé la perte de sa foi, d’autant que la thématique de la folie due à la perte d’enfants a déjà été traitée dans Dr Strange and the Multiverse of Madness.

Par ailleurs, Waititi doit également dans son introduction du film gérer un tout autre souci : notre temporalité. Le premier Marvel c’était Iron Man en 2008, et Thor n’est apparu qu’en 2011. 14 années depuis le début du MCU, 11 depuis l’intronisation du personnage. Thor Love and Thunder c’est donc probablement le premier Marvel mais aussi le premier Thor pour un nombre non négligeable de personnes. Et c’est le réalisateur lui-même, caché sous les traits de Korg, l’alien de pierre découvert dans Ragnarok, qui va régler ce souci avec de l’exposition flash back pour retracer l’histoire de Thor à plusieurs reprises dans le film en voix off, tel un conteur…

En profitant d’ailleurs de l’occasion pour railler Marvel dans son manque de développement des personnages secondaires de la franchise viking à l’instar du Trio Palatin composé des amis de Thor, Volstagg, Fandral et Hogun. Sans parler de Sif, le personnage joué par Jaimie Alexander, annoncée comme de retour en grandes pompes pour finalement n’avoir que trois scènes dans le film…

Une approche intéressante sauf quand on sait que les personnages bénéficiaient néanmoins tous de leurs moments de gloire jusqu’à ce que lui, Waititi, les ignore complètement dans Ragnarok, au point de les tuer au début de l’acte 2 du film, et d’offrir à peine un caméo au Dr Selvig et Darcy dans Love and Thunder… Mais je m’égare.

Toujours est-il que le réalisateur s’est lui-même piégé avec sa façon de gérer les choses et le temps de son film au point de devoir en arriver à de la narration davantage qu’à de véritables idées de réalisation. Mais il serait trop audacieux de ma part que d’attendre une véritable volonté artistique d’un film du MCU, c’est pas non plus du cinéma d’auteur. 

Jane Foster possède également comme susmentionné des idées et des thématiques gravitant autour de son personnage joué par Natalie Portman. Des thématiques assez sombres et intéressantes mais qui demeurent assez expédiée. D’ailleurs, je ne peux m’empêcher de penser que le Dr Foster présente relativement bien pour quelqu’un atteint d’un cancer de stade 4 (donc généralisé) et traité à la chimio. Natalie Portman est simplement montrée avec très peu de maquillage, pas amaigrie ni effets pratiques pour la montrer chauve telle que dans le comic dédié à Mighty Thor par exemple.

Alors, certes. On est dans un Marvel, le traitement d’une telle thématique est superficiel, d’autant que si le film se solde en demi-teinte, il n’en demeure pas moins qu’on ne doit pas être trop sombre dans un Marvel. Compréhensible, néanmoins dommage. Mais personnellement, c’est là le genre de question qui me touche en plein coeur, de fait j’y suis probablement davantage sensible que d’autres.

Mais je dois dire qu’à l’opposé, j’ai été bluffée. Voyez-vous, généralement, les franchises à gros budget comme Marvel sont assez calibrées. C’est à dire qu’on a une formule et on s’y tient ! Pas de place aux coups de folie. C’est pour ça que les réalisateurs qui ne veulent pas se contenter d’être des “Yes-man” (à savoir quelqu’un de soumi qui ne remet jamais en question les décisions de ses supérieurs) doivent redoubler d’inventivité pour pouvoir appliquer un peu leur patte sur le film.

Très coloré, en grande partie grace à Waititi lui-même, Thor 4 se pare donc d’une belle séquence où la couleur disparaît totalement, devenant un film noir et blanc du plus bel effet, bien contrasté et irréel, noir et blanc duquel ne perce que les effets de pouvoirs des héros : l’épée de Valkyrie, la foudre de Foster et Thor ainsi que les éclairs volés à Zeus. C’est à la fois une belle ingéniosité de réalisation en dépit de sa simplicité, et également quelque chose qui sert l’antagoniste qui tire son pouvoir de la noirceur et des ombres elle-même.

Accessoirement, cette séquence montre Thor fracturer une petite planète d’un coup de Stormbreaker… Inutile, donc indispensable et particulièrement jouissif pour la rétine, qu’on aime ou pas le style de Waititi, c’est le seul réalisateur du MCU à avoir assez de burnes pour imposer son style en respectant le cahier des charges. Si les plans sont finalement assez classiques en eux-mêmes, c’est plus sur la photographie et la direction artistique que le film se distingue. 

Toujours dans le registre des bonnes idées artistiques, les pouvoirs de Gorr se distinguent également. Le personnage disparaît parfois en un cut d’une séquence à l’autre, et si on comprend qu’il se fond dans les ombres, l’effet est assez déstabilisant la première fois, assez plaisant et toujours avec une démarche assez originale et de facto plutôt appréciable.

Point impressionnant, les costumes ! Celui de Thor est particulièrement réussi, avec un nouveau panel de couleur qui démontre la noblesse du personne et son dévouement à une vie désormais moins martiale, passant d’un costume entièrement noir à une armure bleue et or, symbole par excellence de son ascendance royale et divine. 

Ceci étant dit, je demeure un peu déçue. Oui, le film est bon. Mais Thor, moi, je l’ai découvert à 17 ans dans son premier film, quelques mois avant de rentrer dans l’armée, et la façon dont l’anglais Kenneth Brannagh, son réalisateur, avait dépeint le personnage comme un héros plein de noblesse, avec un style très anglais et presque poète voire shakespearien… Ça restera mon héros. J’ai été sidérée de découvrir ce film à l’époque, en cinéphile profane. J’ai tout aimé dans cette oeuvre. Et je déplore que les gens aient vu ce film, mais ne l’aient pas lu…

Bref je ne peux m’empêcher, quand bien même cela marche, de demeurer déçue par la vision de Waititi qui consiste à faire du personnage un gros beauf teinté d’ambiance viking de l’espace. En témoigne le vaisseau camping-car à la fin du film… mais c’est ce qui semble fonctionner. Tant mieux cela dit, mais j’aspire à mieux personnellement. C’est d’ailleurs ce qui me fait dire que je serais une très mauvaise réalisatrice tant je chercherais à “intellectualiser” et à donner un véritable sens épique à une oeuvre de ma main.

Justement, puisqu’il est question de noblesse, parlons jeu d’acteurs ! Il est clair que rien n’est vraiment pris au sérieux. Bale comme Portman cabotinent plus que jamais tout au long du film, Hemsworth joue bien même si on a pas la profondeur et la variété de jeu d’un Extraction ou Spiderhead. N’attendez pas de la performance émotionnelle et engagée de la part des acteurs. 

Concernant l’OST, elle est très discrète je trouve. Seul le thème principal du film, accessoirement celui de Jane Foster, ressort réellement au cours du métrage. Pas si surprenant ni étonnant considérant que c’est Michael Giacchino à la musique. Son nom ne vous dira pas autant de chose que celui de Hans Zimmer ou Danny Elfman par exemple, mais s’il a fait des choses assez discutables comme la trilogie Spider Man dont on retiendra beaucoup de choses mais pas la musique, il a aussi fait de très bonne chose comme la musique des reboots de Star Trek avec J.J. Abrams.

Le film ne se distingue sur ce point que par son emploi de musique déjà existantes, principalement de Guns N’Roses. Mention spéciale cependant pour avoir choisi Rainbow in the Dark de Dio. Même si finalement je ne peux m’empêcher de vibrer sur les quelques notes du thème de Jane plusieurs jours après mon visionnage, tant il convoque la tragédie, la résilience et l’épique au sein d’un même morceau

Tout comme le précédent opus, on reste sur une patte très années 70-80-90, mais cette fois avec davantage de rock que de synth. D’ailleurs, dans les visuels de promotion du film, exactement comme Ragnarok qui reprenait des visuels assez cyber, je ne comprends pas ce côté old school et rétrowave dont la promo du film se pare. Je veux dire, pourquoi ? Ça ne se retrouve aucunement dans le film ! Je ne comprends pas la persistance du réalisateur de donner ce ton au film. 

Enfin, ce que j’ai relevé en thématique, cette fois-ci d’une façon bien plus profonde que dans les autres Marvel, c’est le rapport à la religion. Le MCU dépeint un monde dans lequel les religions polythéistes sont vraies, elles ont un fondement véridique et tangible. De fait, et c’est déjà une question que je m’étais posée en 2011 devant le premier Thor, ça me rend curieuse de connaître la construction sociale autour d’une telle révélation. Très semblable au nôtre, je me demande par exemple comment la Terre dans le MCU a réagi quand dans l’époque moderne, l’existence des Dieux Nordiques s’est révélée vraie après l’éradication de cette religion par le christianisme.

Alors certes… Difficile de se dire qu’on va voir un Marvel pour faire de l’étude de société, mais c’est une curiosité qui personnellement m’a toujours fascinée, d’autant quand on sait qu’aujourd’hui la religion du panthéon nordique se relève de ses cendres en Islande avec à nouveau le statut officiel de religion reconnue !

Les anecdotes anecdotiques

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Finalement, je voudrais pointer deux petites choses survenues lors de ma séance, l’une assez marrante, l’autre plutôt problématique. 

La plus problématique pour commencer, c’est la qualité d’éclairage de la projection. Aujourd’hui, les films ne sont plus distribués sous formes de bobines de pellicule, mais sous forme numérique. Les projecteurs cinématographiques ont autant évolué que le format sur lequel les films sont enregistrés. Malheureusement, et c’est lié à l’exploitation moderne d’une salle de cinéma, le boulot de projectionniste à disparu pour ainsi dire. Le soucis ? Les projecteurs sont de fait mal utilisés, calibrés et entretenus. Si d’ordinaire ce n’est pas gênant, plus d’une fois je me suis retrouvée à retirer mes lunettes 3D afin d’avoir une image plus lumineuse et essayer de comprendre un minimum ce que je voyais, le film ayant beaucoup de segments très sombres, Gorr étant un personnage dont les pouvoirs sont totalements centrés sur ces tons très sombres, avec des noirs presque bouchés. 

Enfin, l’anecdote plus amusante, c’est d’avoir été abordée par un agent de sécurité au milieu de la séance qui m’a vue prendre des notes sur mon téléphone. Avoir la volonté de développer la section Ciné de Next Stage demande évidemment un apprentissage du médium qu’est le cinéma, et j’ai l’intention de me former en autodidacte sur les arcanes dudit médium afin d’apporter davantage de technicité à mes propos. Ainsi, croyant que je filmais le long métrage fin de le mettre sur des sites de streaming (aucune chance au regard de la qualité de projection…) j’ai dû me retrouver à expliquer à l’agent, non sans un petit sourire devant la condescendance de mon propos, que je prenais des notes parce que je faisais de la critique de cinéma.

Des propos exagérés bien que se prétendre critique ne convoque pas immédiatement l’idée d’être spécialiste ou expert, bien sûr, mais j’admets que voir ses yeux ronds valait bien de sortir une petite exagération de la sorte. 

Conclusion

En conclusion, Thor Love and Thunder est un bon film. Pas le plus grand, pas le meilleur, mais contrairement à beaucoup d’autres, il n’en a pas la prétention. Les fortes chaleurs estivales ont contribué à donner une ambiance particulière au film pour ma part, le plongeant dans une espèce d’atmosphère épaisse et rappelant celle assez poisseuse et oppressante de film comme Top Gun premier du nom et Aliens. 

Voilà donc pour Thor – Love and Thunder, ce que j’en pense dans les grandes lignes et comment fut le film pour moi. Je le recommande totalement parce qu’en dépit de ses défauts, il reste le meilleur Marvel récent sorti depuis Les Éternels !

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