[Oldies] Redline : Gang Warfare 2066

Redline : Gang Warfare 2066

Retour sur PC à la fin des 90’s, années où les CD gratuits d’AOL servaient de sous-verres…

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Au-delà de la ligne rouge

1999, alors que le monde des joueurs faisait chauffer sa connexion RTC Club-Internet sur les quelques captures d’écran du futur hit Quake III Arena, au mois de mars débarquait sur nos PC Redline : Gang Warfare 2066. Le titre développé par Beyond Games et édité par Accolade (ça ne rajeunira personne) était un FPS plutôt original. En effet, il y a 20 ans les Quake-like se limitaient en règle générale à enchaîner des niveaux, armes à la main, sans se soucier d’un réel scénario hormis Half-Life qui changea nettement la donne fin 1998. Redline disposait d’une histoire, assez limitée et caricaturale certes, mais largement contemporaine puisqu’elle avait pour point de départ l’affrontement Profit vs Écologie… débat un brin simpliste mais toujours d’actualité deux décennies plus tard.

Elle chauffait ma Voodoo 2, mais c’était beau !

L’action prenait place dans un univers post-apocalyptique où s’opposaient « résidents » (les méchants riches urbains) et les « non-résidents » (les gentils gens normaux paumés dans la pampa toxique). Les premiers permettaient lors de tournois aux non-résidents de boire un peu d’eau claire et de respirer une peu d’air pur, mais pour cela il fallait combattre en arène au sein de grandes cités sous cloches. Attisant de fait la convoitise des pauvres, souvent regroupés en gangs qui attaquaient régulièrement lesdites mégalopoles. Dès les premières minutes le joueur se retrouvait au milieu d’un raid de gang sur sa ville, assez inspirée du Dome du tonnerre (Mad Max III – 1985), et devait dézinguer tout ce qui bougeait ou roulait. Tout au long d’une vingtaine de missions aux objectifs et modes de locomotion assez variés pour cette époque, vous alliez répandre les entrailles de vos ennemis et mettre à jour d’inavouables secrets bien entendu.

Là, je touche le point qui ne me fit jamais oublier ce jeu : les véhicules… oui nous pouvions passer d’une vue FPS classique à la conduite de véhicules surarmés. Aujourd’hui commune, notez qu’en 1999 cette fonctionnalité était rare, voire quasi-inexistante. D’ailleurs lors de sa sortie, Redline fut qualifié à la fois de Quake-Like mais aussi de Carmageddon-Like, en référence à la fine licence que tout le monde connait et qui essaie de revenir (en vain) toutes les x années. Redline aurait dû se prolonger avec un opus centré sur les batailles en ligne à la sauce QIIIA sur Dreamcast mais pour d’obscures raisons, le jeu fut tout bonnement annulé et la licence sombra définitivement dans l’oubli. Toutefois, Nightdive – le spécialiste des portages – toujours en lutte pour ressusciter No One Lives Forever, a mis à jour le jeu et l’a rendu disponible à la vente.

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