[Humeur] Adaptation de jeu : ils vont oser !

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Humeur livre predator

Une nouvelle adaptation inattendue vient d’entrer dans mon radar, je me devais de la partager avec vous.

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Du cinéma ou roman au jeu vidéo

D’aucuns connaissent le désamour existant entre le cinéma et le jeu vidéo. D’un côté des films en général désastreux (Super Mario Bros … aie, Mortal Kombat … re-aïe, Assassin’s Creed … triple-aïe, sans oublier Uwe Boll), de l’autre des adaptations vidéo-ludiques de longs-métrages souvent sans saveur voire catastrophiques, notamment quand elles essaient de retranscrire trait pour trait l’œuvre d’origine (X-Men Origins Wolverine … ouille, Pirates des Caraïbes … re-ouille, Enter the Matrix … rhâaaa). En revanche, dans le domaine de l’écrit, qu’il s’agisse de romans ou bandes dessinées les jeux vidéo réussis ne sont pas rares (sagas Metro 20xx et The Witcher, Les Piliers de la Terre ou certaines œuvres d’inspiration Lovecraft-iennes par exemple).

Du jeu vidéo à l’écrit et à la bande dessinée

Adapter des films en romans ou comics (Stars Wars dès 1977 chez Marvel) est fréquent, les grosses licences nous donnant ainsi l’habitude des « univers étendus » ou histoires parallèles en tout genre et, au fil du temps, le jeu vidéo ne fit pas exception. A titre d’exemple, Timothy Zahn, adulé par beaucoup pour sa trilogie Star Wars post-épisode VI (L’héritier de l’Empire, la bataille des Jedi et l’Ultime commandement) s’est prêté au jeu en 2016 avec le roman Starcraft : Evolution. Dans un autre registre on compte neuf tomes d’Assassin’s Creed d’Anton Gill et lors de la sortie de The Division 2 étaient parus conjointement le roman Tom Clancy’s The Division : Broken Dawn et la BD Rémission. D’ailleurs dans le monde des BD et comics, dès 1994 parut l’album Alone in the Dark (tiré du III), précurseur des nombreuses adaptations sorties depuis (Tomb Raider en 2000-2004, God of War en 2019, etc.).

L’objet du délit

Mais si je parle de tout cela aujourd’hui c’est parce que, en règle générale, les jeux vidéo adaptés à l’écrit (ou illustrés) ont un point commun : un univers et/ou une histoire susceptible de s’agrémenter pour peu que les nouvelles itérations conservent un lien avec l’œuvre initiale. Vous avez suivi ? Parfait !

J’en viens donc au (mé)fait, il y a quelques jours à peine j’avais l’immense honneur (merci Djin) de vous faire part de mes impressions sur le jeu Predator : Hunting Grounds. Pour rappel nous parlons bien d’un shooter multi-joueurs asymétrique 1 vs 4 … donc sans aucun réel scénario (à date) … vous le voyez venir ? … Eh oui un roman va sortir. Non ce n’est pas une blague, intitulé « Predator: Stalking Shadows », le livre sortira le 26 mai prochain dans toutes les bonnes charcuteries (si ouvertes à ce moment-là). Mais pis encore … l’oeuvre en question n’est pas une adaptation (et pour cause), mais un préquel au jeu (c’est même dans le sous-titre : A Predator: Hunting Grounds prequel novel), si, si. Sans minimiser l’intérêt purement marketing de cette sortie et sans trop y croire, il se peut qu’au milieu des limbes de nullité littéraire il y ait parfois de bonnes surprises … mais une question me hante depuis cette découverte : comment fait-on un préquel à RIEN ?

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