5 raisons d’essayer Final Fantasy XIV

Envie d’essayer MMORPG pour tout l’été, et plus si affinités ? Envie de quelque chose de bien ancré dans le temps, sans être démodé pour autant ? Voici quelques raisons qui vous donneront envie d’essayer Final Fantasy XIV…

[divider style= »dotted » top= »3″ bottom= »3″]

À lire aussi : God Of War Ragnarök : Nouvelle bande-annonce et différentes éditions du jeu

[divider style= »dotted » top= »3″ bottom= »3″]

Essayer un jeu qui a déjà 10 ans ? Sérieux ?

Jouer à un jeu vidéo, c’est un peu comme entamer une relation avec quelqu’un. Il faut que ça matche, que l’ont ait du temps à consacrer, et surtout ne pas se voiler la face : un jour, on ne s’aimera plus comme au premier jour. Les MMORPG sont une catégorie presque hors-course, car en terme de relation, un MMO, c’est bien plus qu’une histoire sans lendemain : c’est un engagement TRÈS longue durée, avec mariage, gosses, crédit à la conso, crises des 7 ans, et tout le reste.

Vous l’aurez compris, quand on s’accroche à un MMORPG, ça dure infiniment plus longtemps que s’accrocher à la plupart des autres styles de jeu. Le choix est parfois difficile, et c’est toujours une question de ressenti personnel. C’est pourquoi ici je vous propose de voir ensemble cinq bonnes raisons de vous mettre à Final Fantasy XIV, et pourquoi pas, si ce qui y est présenté vous convainc, de vous y accrocher pour quelques (milliers d’) heures…

Une version d’essai tout à fait honorable

FF14 (on va l’abréger comme ça), est encore ancré dans le modèle économique « paie ton extension et un abonnement », avec un style de jeu équivalent à des MMORPGs de type « classiques » : des barres d’actions, des compétences, verrouiller un ennemi, etc… Tout en sachant que cela peut rebuter pas mal de monde, Square Enix semble avoir conscience que leur jeu n’est pas à la portée de toutes les bourses, et ils proposent donc une version d’essai qui vous permettra d’explorer tout le contenu de la version originale « A Realm Reborn« , mais aussi de se première extension « Heavensward« . Dit comme ça, ça ne sonne pas exceptionnellement grand, mais en jeu, si vous voulez explorer plusieurs classes, et faire la quête d’histoire (Epopée), ça va largement vous tenir en haleine plusieurs dizaines, voire centaines d’heures.

Il m’arrive encore régulièrement de croiser en donjon des gens qui sont depuis des semaines en version d’essai, et qui s’en accommodent parfaitement bien, se préparant un maximum et, le jour où ils s’offriront le jeu complet, pourront dévorer le contenu avec la ou les classes de leur choix.

Jouez ce que vous voulez avec UN SEUL personnage

Vous aussi vous en avez marre de vous retaper X fois les mêmes quêtes parce que vous voulez tester ce soigneur, ce voleur, ou ce guerrier ? Dans FF14, vous ne créez qu’un seul personnage, mais en un clic, vous pourrez jouer la classe (ou « Job » dans le jargon) que vous souhaitez. Sauvegardez l’équipement et les tenues, et en deux clic, pouf, vous passez d’un Guerrier aux muscles saillants à un Erudit armé de son livre et sa paire de lunettes, ou encore au Barde tirant avec son Arc de la Baleine de la Chouette tout en jouant de la flûte, parce qu’on sait tous qu’un bon solo de flûte, ça aide à péter des dents sur le champ de bataille.

Il en va de même pour les Jobs de craft : aucune limite, vous pouvez tout explorer, tout monter, et synergiser tous vos métiers pour vous fabriquer vos propres équipements afin d’aider les nouveaux Jobs de combat que vous voudrez explorer.

Un système de craft ludique qui VOUS sollicite

Pourquoi faire simple quand on peut faire comp… Ludique ? Les Jobs de craft ne sont pas simplement des jobs où vous mettez les ressources dans votre inventaire, puis vous cliquez sur « Fabriquer ». Non, ici, c’est ludique, ça peut parfois même être compliqué, de quoi transformer vos sessions de crafts en énigmes mathématiques. Vous placez des « Actions » sur votre barre d’action (logique, jusque là), et vous pourrez essayer d’améliorer la qualité de ce que vous fabriquez en prenant le risque de ne pas arriver jusqu’au bout, et on se sent vraiment comme un artisan qui expérimente, qui essaie, qui échoue, puis qui finalement arrive à trouver sa rotation pour crafter quelque chose de très bonne qualité.

Même si ça a l’air rebutant de prime abord, on se prend rapidement au jeu, croyez-moi. Chaque Job propose de petites quêtes toujours un peu plus complexes, et elles vous installent lentement dans une dynamique « creuse-toi les méninges » qui est fortement appréciable. On a envie d’arriver à prouver qu’on en est capable, et une fois qu’on a saisi le truc, on a envie de faire tous les Jobs de craft.

Du cosmétique à foison

En 20 ans d’expérience sur les MMORPGs, je n’ai jamais passé autant de temps à habiller ma grande lapine rousse à lunettes. Pour chaque Job, elle a sa propre tenue, jamais vulgaire, toujours élégante. Et je vous jure que je suis d’ordinaire une personne qui attache très peu d’importance à l’esthétique de mes personnages (la touche « Aléatoire », TMTC). Mais FF14 a ce je-ne-sais-quoi, cette petite touche qui vous permet vraiment de laisser libre-cours à votre imagination. Bon les habitués me diront qu’il y a tellement de Miqo’te (d' »adorables » petites chattes) en bikini que ça sent la litière à 3 kilomètres du village de Limsa Lominsa, mais je m’émerveille toujours autant de voir l’inventivité dont peuvent faire preuve certains joueurs.

L’univers de ce Final Fantasy allie très bien le Dark Fantasy au Steampunk, en passant même par un peu de Sci-Fi, et donc vous pourrez presque toujours trouver un style qui conviendra à votre personnage. Vous pourrez même participer au concours hebdomadaire de tenue. Si si, j’vous jure ça existe et c’est même assez bien fichu !

Un histoire très riche (feat. L’OST)

Et arpès l’argument de la forme (ou « des » formes si on parle de ma lapine), parlons du fond : l’histoire du jeu autour du gameplay. Rappelons tout de même qu’il s’agit de Square Enix, et que la patte nipponne est très présente. On aime ou on n’aime pas. Je vous avoue qu’au début, l’histoire se veut très « gnan-gnan », mais plus vous avancerez dans les extensions, plus vous ressentirez le côté noir et fataliste du lore. Comparativement à certains MMORPGs, ici vous n’aurez qu’un seule « IMMENSE » quête d’épopée, qui ne sera pas avare du tout en cinématiques. Attendez-vous donc à beaucoup de « Parler à », entrecoupé par des donjons obligatoires qui vous amèneront lentement mais sûrement vers les extensions suivantes.

Pour ceux que ça gonfle, la touche ECHAP sera votre amie, mais vous passerez à côté de pas mal de moments de bravoure et raterez maintes occasion de vous attacher à certains personnages. Et puis, pour revenir à notre histoire de relations, à quoi bon vouloir trouver un bon MMORPG qui vous ravira si vous n’écoutez pas ce qu’il a à vous raconter ?

En alliance avec le lore, j’aimerais aussi parler de l’OST, qui en plus d’être très riche et variée, est campée par certains morceaux et thèmes qui vous marqueront à coup sûr. Je prends le pari que vous irez vous-même chercher certaines musiques pour les écouter en dehors du jeu, juste parce qu’elle claquent…

Par ailleurs, que ça ne décourage personne, l’extension « Endwalker » ne signifie pas du tout qu’il s’agit de la dernière extension, bien au contraire, ceux qui ont suivi le lore ont compris qu’elle marque la fin d’une ère, clôturant un chapitre qui aura duré près de dix ans, pour se tourner vers un nouveau… Pour dix prochaines années peut-être ?

Une communauté bienveillante

Oui, bon, « cinq raisons » c’était pas suffisant, une preuve de plus que ce MMORPG se démarque des autres, mais je ne pouvais pas ne pas parler de la bienveillance omniprésente de la communauté. C’est simple, un exemple : beaucoup de gens prennent le temps de vous expliquer les stratégies des Boss que vous ne connaissez pas (à condition que vous ayez le courage de demander des conseils, bien sûr). En jeu, sur la place du marché, beaucoup viennent observer votre personnage, jusqu’à complimenter en MP votre travail si vous avez un peu bossé votre cosmétique. Le dialogue est assez ouvert et sympathique, une tradition qui se perd de plus en plus dans les jeux multijoueur de nos jours. Voilà, promis, pas de septième point.

Évidemment, FF14 n’est pas exempt de défauts, vouloir gérer trop de Jobs à la fois peut vite devenir tentaculaire, la quête d’Epopée peut parfois sembler longue (coucou Alphinaud, je t’aime autant que je te déteste), et le housing (point que j’ai volontairement occulté) est encore un poil difficile d’accès, les places étant limitées, et la demande étant encore très forte. Ceci étant, la seule chose que vous pourriez perdre en essayant FF14, c’est un peu de temps, donc il serait dommage de passer à côté !

Retour en haut