Ratchet and Clank : Rift Apart [TEST]

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Insomniac Games impressionne avec Ratchet and Clank : Rift Apart sur PS5.

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Sept mois après la sortie de Spider-Man Miles Morales sur PS4 et PS5, Insomniac Games revient déjà aux affaires avec cette fois, une exclusivité 100% playstation 5 : Ratchet and Clank Rift Apart.

Les fans qui connaissent bien la série ne seront pas dépaysés puisque la formule reste la même. Il s’agit toujours d’un jeu de plateforme/aventure en 3D bourré d’humour, faisant la part belle à l’exploration et à la baston.

L’aventure commence avec une parade en l’honneur de Ratchet et Clank. Tout semble se dérouler normalement jusqu’à ce que le Dr Nefarious et sa clique s’invitent à la fête.

L’occasion de prendre en main le jeu à l’aide d’un tutoriel assez spectaculaire qui alterne des phases de gameplay et des cinématiques remarquablement intégrées. On sent clairement l’expérience acquise à travers le développement de Spiderman avec une mise scène très impressionnante tout au long du jeu.

Quelques explosions plus tard, Nefarious finit par mettre la main sur le Dimensionateur, un appareil capable d’ouvrir des failles entre les dimensions. Au passage, il laisse derrière lui un gros bazar spatio-temporel tout en s’installant tranquillement dans un univers où il est devenu empereur. Notre duo fétiche va alors explorer les différentes dimensions pour tenter de botter les fesses de Nefarious et de remettre les choses dans l’ordre.

Au fil de l’histoire, quelques surprises nous attendent avec la rencontre des alter-égos des protagonistes de la saga. Notamment Rivet, une autre Lombax casse-cou que l’on a déjà découverte via les bandes-annonces.

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Selon les planètes visitées, les joueurs incarneront soit Ratchet soit Rivet. Précisions tout de suite que les deux protagonistes se jouent exactement de la même façon et partagent la même progression ainsi que le même arsenal.

Puisque l’on parle de gameplay, sachez que nos deux lombax disposent de nouvelles capacités depuis le volet de 2016. Ratchet et Rivet peuvent maintenant dasher dans toutes les directions pour éviter une attaque ou atteindre des plateformes éloignées. Ils gagnent aussi en mobilité avec la possibilité de se transporter instantanément sur de petites distances à l’aide de failles disséminées un peu partout dans le niveau, elles fonctionnent finalement comme une attache de grapin classique. On peut aussi parler des Hoverbottes qui donnent une vitesse de pointe impressionnante ou encore la capacité de glisser le long de certaines parois. Bref, Ratchet n’a jamais été aussi agile et c’est un véritable plaisir de traverser les niveaux avec tous ces gadgets !

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La mobilité n’est pas le seul élément de gameplay qui a été amélioré, le gunplay est bien plus plaisant qu’auparavant. Cette fois-ci, les tirs ont un véritable impact, non seulement grâce au superbe travail d’animation des ennemis lorsqu’ils se font toucher mais aussi via le retour haptique de la DualSense qui apporte d’excellentes sensations.

Comme dans le jeu Returnal, la plupart des armes se comportent différemment selon le niveau de pression de la gâchette R2. Par exemple, une pression à mi-course avec le fusil à pompe tire 1 projectile, tandis qu’une pression complète envoie 2 balles à la fois.
J’avoue que ce n’est pas toujours évident d’oublier ses vielles habitudes mais après un moment, on prend le coup de main.

Toutes les actions et l’environnement sont également retranscrits à travers les vibrations de la manette : courir, glisser sur les rails ou se balader dans la boite de nuit de Nefarious City produit toujours son petit effet « wahou ».

Bref, les sensations haptiques et les gâchettes adaptatives apportent un réel plus en termes d’immersion.

Une immersion également renforcée grâce une partie audio particulièrement soignée : spatialisation 3D, doublage VF de qualité, effets sonores aux petits oignons… Sans oublier les compositions de Mark Mothersbaugh (Thor: Ragnarok, Crash Bandicoot) qui soulignent avec brio l’action et les évènements de l’histoire. Je vous conseille vivement de jouer avec un casque pour en prendre plein les oreilles !

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Au niveau de l’arsenal, le studio fait honneur à la saga avec une vingtaine d’armes plus ou moins farfelues. Nous retrouvons quelques classiques comme la clé pour les attaques au corps à corps, le gant ravageur qui lâche une armée de robots tueurs ou encore les Lames Ravageuses qui rebondissent sur les ennemis.

Madame Zurkon vend aussi de nouveaux gadgets comme un sniper qui ralentit le temps, une énorme sulfateuse ou encore l’arroseur toxique qui lâche une tourelle jet d’eau qui immobilise temporairement les ennemis sous forme de buissons. La palme du WTF revient quand même au TELT 8 qui ouvre une faille dimensionnelle et bombarde la zone avec toutes sortes de trucs, notamment des protagonistes d’autres licences tels que Sly Cooper ou même le Thunderjaw d’Horizon Zero Dawn.

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Comme dans les épisodes précédents, utiliser une arme permet de la faire monter de niveau, ce qui débloque des bonus à acheter (réserve de munitions, cadence de tir…) contre des cristaux de Raritanium que vous trouverez un peu partout. Ratchet et Rivet gagnent aussi de l’XP en éliminant des ennemis, ce qui augmente leurs points de vie max. Vous aurez également l’occasion de mettre la main sur des ensembles d’armures qui accordent des bonus (gains d’XP, résistance…). De quoi personnaliser l’arsenal et le look de vos lombax.

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La série Ratchet and Clank a toujours été une référence graphique sur PlayStation. Avec ce nouvel épisode, Insomniac place de nouveau la barre très haut en exploitant les ressources de la PS5.

Les personnages fourmillent de détails, que ça soit la fourrure de Ratchet ou les reflets sur la carlingue de Clank, on se rapproche parfois de la qualité d’un film des studios Pixar. Particules, profondeurs de champs, raytracing… le studio a mis le paquet au niveau des effets spéciaux pour un résultat qui flatte la rétine.

Chaque planète offre une ambiance bien particulière mais je crois que ma préférée est celle de Nefarious City. Avec son look Cyberpunk, ses perspectives qui donnent le vertige et les néons qui se reflètent sur les surfaces vitrées ou les flaques d’eau, on se croirait dans Blade Runner version cartoon. La claque graphique est bien au rendez-vous !

Les animations sont également remarquables. Lorsque vous tirez sur les ennemis, ils perdent progressivement des morceaux d’armures et vacillent à chaque coup. Sans parler des expressions faciales des personnages particulièrement soignées ! Parfait pour renforcer l’immersion et la narration.

En jouant les fines bouches, on pourra toujours trouver ici et là quelques effets et textures un peu cheap ou un peu de « pop-in », mais globalement le titre est tout bonnement admirable, de quoi faire de jolis clichés avec le mode photo intégré.

Les différents modes d’affichage

Comme dans Spider-Man Miles Morales, il existe trois options graphiques :

  • Fidélité : 4K natif, en 30fps et avec du raytracing.
  • RT performance : Conserve le raytracing mais limite la résolution et certains effets afin de maintenir un framerate à 60 FPS (c’est celui que j’ai choisi pour faire ce test).
  • Perfomance : Un affichage sans raytracing mais en 60 FPS et avec une résolution intermédiaire.

La structure du level design est similaire au volet de 2016, avec des niveaux semi-ouverts que vous pourrez revisiter librement. Certains sont assez linéaires tandis que d’autres mettent l’accent sur l’exploration avec de vastes zones à farfouiller. L’occasion de compléter des quêtes secondaires ou de trouver différents objets à collectionner : Boulons d’or, robots espions, ours en peluche… Ils vous donneront des précisions sur le lore, des modificateurs de jeu ou des codes de triche.

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Malheureusement, lorsque vous revenez visiter une planète que vous avez déjà terminée, les niveaux manquent un peu de folie car la majorité des ennemis n’ont pas respawn et les scripts spectaculaires ne sont plus là. C’est même parfois frustrant car les points de réapparition sont assez étranges et nous ramènent de temps en temps assez loin de là où on a succombé.

Au cours de vos pérégrinations, vous tomberez également sur des poches dimensionnelles, ce sont des failles qui, lorsque vous les ouvrez, recèlent une zone secrète à explorer située dans un monde diffèrent. Les transitions vers ces failles se font sans aucune coupure, l’effet est saisissant. Quant aux voyages ou téléportations vers d’autres planètes, ils ne prennent pas plus de 2 secondes, les temps de chargement sont donc virtuellement inexistants.

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Vous tomberez aussi sur tout un tas de mini-games comme par exemple, des puzzles à résoudre avec Clank. Grosso modo c’est un genre de Lemmings dans lequel vous devez faire traverser des répliques du robot en manipulant des sphères à placer aux bons endroits. Nous avons aussi des défis dans lesquels on dirige un tank araignée pour éliminer des virus, ou encore des combats aériens. Tous ces petits jeux sont sympas et permettent de souffler un peu mais restent qualitativement un cran en-dessous.

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En plus des cinq niveaux de difficulté, Insomniac a eu la bonne idée de reprendre les options d’accessibilité de The last of Us 2. Il existe tout un tas de paramètres à modifier pour régler le jeu à votre convenance. Par exemple, vous pouvez configurer une des flèches de la manette pour ralentir l’action et faciliter les combats ou les sauts. Il est également possible de personnaliser l’interface ou le rendu pour augmenter le contraste. C’est ultra complet et cela permet à tous les joueurs de profiter du jeu.

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Enfin, côté durée de vie, comptez environ entre 12 et 15 heures pour boucler la trame principale et une bonne vingtaine pour décrocher le Platine. Un temps de jeu respectable mais les heures défilent tellement vite manette en main qu’on en aurait voulu davantage.

Une fois l’histoire terminée, on peut faire durer le plaisir en relançant une partie en mode Défi où vous gardez toutes vos améliorations. L’occasion de chasser les trophées qu’ils vous manquent ou de débloquer des déclinaisons plus puissantes de vos armes.

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croix petit Positif Points Positifs

  • Une bonne claque visuelle dans la tronche
  • Un gros gros boulot sur les animations
  • L’ambiance sonore et la VF très soignées
  • Les personnages hauts en couleur
  • La Dualsense parfaitement exploitée
  • L’arsenal ultra complet et déjanté
  • La navigation et le gunplay très satisfaisants
  • Les temps de chargement imperceptibles
  • De nombreuses options d’accessibilité pour tous les joueurs

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croix petit Négatif Points Négatifs

  • Une formule qui n’a pas beaucoup évoluée
  • Les mini-games moins peaufinés que le reste du jeu
  • Quelques points de respawn douteux

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Ratchet & Clank: Rift Apart
Plateforme : PlayStation 5
Développeur : Insomniac Games
Éditeur : Sony Interactive Entertainment

Genre : Action aventure plateforme
Sortie : 11 juin 2021
Testé à partir d’une version fournie par l’éditeur

1 réflexion sur “Ratchet and Clank : Rift Apart [TEST]”

  1. LittleFinger

    Récupéré hier soir. Une bonne claque niveau visuel, ça grouille de partout, c’est vivant, s’en ai presque trop =X

Les commentaires sont fermés.

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