[Humeur] Jeu vidéo : Une industrie salvatrice en période de confinement (Partie 1)

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Jeu vidéo confinement

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7 semaines, voilà donc un bon mois et demi que nous voici confinés … bref enfermés. Au milieu d’un océan de créativité inégale partagée sur Facebook, Whatsapp, Instagram, autres réseaux sociaux ou logiciels de vidéo conférence, il reste les occupations personnelles ou individuelles à domicile. Pour les uns ce peut être du jardinage, ouvrir cette chose en papier nommée « livre » (oui c’est le nom), pour d’autres compter les vis de la trousse à outils ou encore vider le catalogue Netflix, Prime vidéo ou des récents Disney+ et Apple TV+ (pour lui ce sera plus rapide).

Last time a video game saved my life

Mais pour nous, joueurs occasionnels, réguliers ou purs hardcore gamers, le confinement c’est soit le moment de s’y remettre sérieusement en prenant enfin le temps de lancer Mafia III acheté « Day One » en 2016, le moment de finir tous les titres entamés ces derniers mois (et ça s’empile), soit jouer encore plus (donc sans dormir du tout) mais avec l’excuse « piskon a rin na fèreuh … ». Toutefois peuvent interférer dans ce joyeux planning au mieux votre femme ou mari, au pire… vos enfants.

Si vous avez une femme qui aime le jeu vidéo, alors là c’est la fête à la maison avec des parties endiablées à chaque pause du télétravail entamée. Si elle n’aime pas particulièrement, c’est le moment de jouer la carte marketing bien-être du type : « euh, tu sais qu’il y a des supers jeux pour faire du fitness à la maison, beaucoup mieux que Youtube… tiens genre Ring Fit sur Switch au hasard – qui vaut 79.99 euros » (NDLR : prix avant l’inflation du moment). En revanche, évitez de lui rappeler que le Wii fit acheté le jour de sa sortie en 2007 s’était retrouvé 72h plus tard dans la cave avec la collection de timbres de 1986, juste un conseil comme ça. Enfin, si votre conjoint voue une aversion épidermique au jeu vidéo… eh bien, je ne peux rien pour vous… mais, que faites-vous avec il/elle aussi ?

Second cas de figure susmentionné : les enfants. Depuis 52 jours, c’est l’école à la maison… donc nous sommes professeurs, correcteurs, parents, bourreaux et… fatigués. Mais dès lors que vous êtes sur le point de commettre l’irréparable puisque ça fait 19 fois qu’à la question « 3 fois 7 ? » le petit dernier répond lascivement « 16 », à travers la brume de vos larmes nerveuses, la console apparaît auréolée. Solution de facilité pour les pré-adolescents : Fortnite. OK j’en vois qui vont me jeter des pierres… mais in fine, le jeu est fun, gratuit (théoriquement), la violence limitée, relativement sécurisé au regard des pervers ou autres dangers inhérents au jeu en ligne… et surtout contribue à maintenir le lien social avec les copains de classe qui, selon les dires de vos enfants, jouent « beaucoup » plus qu’eux bien sûr. Si vous avez des filles, et que, comme une bonne partie d’entre elles (mais pas toutes), les flingues ou la course pour obtenir le « super méga skin Deadpool qui est trop cool papa j’te jure » ce n’est pas leur truc : les Animal Crossing, Luigi’s Mansion 3 ou autres titres du genre ont toujours le vent en poupe. Cela parait horrible à dire, mais le temps quotidien (voire un peu plus) pendant lequel vos enfants s’écharpent joyeusement devant les écrans, eh bien c’est un moment où vous ne vous écharpez pas avec eux… CQFD. Ce peut donc être un instant où vous pouvez vous poser tranquillement à regarder les pigeons par la fenêtre… OU… dézinguer nerveusement tout ce qui respire ou bouge dans Doom Eternal à grands coups de fusil à pompe.

Cette période est aussi propice à « éduquer » les petits, car après tout, le jeu vidéo fait bel et bien partie de la culture générale désormais. C’est donc le moment ou jamais de leur montrer ce qu’étaient Punch-Out (Nes), Combat (VCS 2600), Sonic (Mega Drive), A Link to the Past (Snes) voire Pac-Man, Space Invaders ou Pong par exemple. A noter d’ailleurs, que plus ils sont jeunes (dans la limite du PEGI), plus vous vous épargnerez les commentaires insupportables du type : « mais c’est impossibleeeuh » ou pire, « beuarghh c’est pas beau »… surtout venant de joueurs de Minecraft… *soupirs*. Et si d’un côté le jeu en ligne montre aujourd’hui tout son intérêt, avoir du temps pour jouer à plusieurs devant un seul et même écran est un luxe empreint de nostalgie non négligeable. Enfin, pour s’occuper pendant un – long – moment et se convaincre que le jeu vidéo peut aussi être « manuel », peut-être est-ce le moment d’enfin s’atteler au montage des packs Nintendo Labo achetés à prix d’or que vous avez toujours eu la flemme de déballer… non ?

La deuxième partie de ce billet est disponible sur cette page.

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