https://youtu.be/88NmQGoJ7qA
Days Gone, le survival de Sony Bend sur PS4 s’est laissé approché le temps d’une longue session de jeu.
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A voir aussi – Days Gone : Histoire, gameplay, PS4 Pro, le plein d’infos !
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Moins d’actualité mais jamais vraiment morts, les zombies et assimilés vivent encore parfois à travers le ciné, la TV ou les jeux vidéo. Nous avons d’ailleurs partagé un moment intime avec ceux de Sony Bend dans un hôtel parisien décoré aux couleurs du nord-ouest américain. Tendance post-apo.
2016, Negan n’avait pas encore traumatisé l’audience de The Walking Dead et le dernier train pour Busan toujours pas arrivé à destination que l’impressionnant reveal de ce titre lors de l’E3 choqua plus d’un fan avide de chair fraîche numérique. Dans le bon sens du terme. En une phase de gameplay, Deacon St. John, le protagoniste principal tentait tant bien que mal de survivre face à une horde déchaînée façon World War Z. Et il faut l’avouer, ça faisait son petit effet. Depuis, le jeu s’est fait discret. Moins d’attente de la part du public. Voire d’attrait pour le genre. D’où le besoin de relancer l’intérêt avec cette présentation.
Évoluer dans ce jeu d’action-aventure en monde ouvert ne dépayse pas tant les influences semblent familières au premier abord. L’ambiance de fin du monde dans la région de Farewell renvoie inévitablement à l’univers de The Last of Us. Pas un mauvais point d’autant plus que les divers environnements s’avèrent plutôt réussis. On prend ainsi plaisir à explorer les moindres recoins de la carte, à jouer avec le décor pour se déjouer des différentes menaces.
A ce propos, si les infectés constituent la principale source de problèmes pendant nos pérégrinations, ils ne seront pourtant pas les seuls à nous en vouloir. On aura aussi fort à faire avec les animaux sauvages, parfois contaminés – une plaie ! – et des groupes de survivants récalcitrants. De sadiques maraudeurs adeptes de guet-apens mortels.
Heureusement qu’il reste quelques âmes moins damnées avec lesquelles tisser commerces et relations. Cette partie du jeu se déroulant dans des camps permet d’augmenter nos chances de survie de bien des façons : armes ou équipements de survie bien évidemment mais aussi et surtout notre principal moyen de locomotion, la moto.
La gestion de celle-ci rappelle énormément le Mad Max du studio Avalanche. Il sera en effet possible de la rendre plus efficace par le biais de pièces adéquates, à dénicher au détour de certaines missions. Mais pas que. Régulièrement vérifier son état général ainsi que le niveau du réservoir devra aussi faire partie intégrante de toute virée extérieure. Cela ajoute un stress supplémentaire, limite galvanisant, tant il ne fait pas bon tomber en panne en ces terres hostiles.
Les quelques heures au contact du jeu nous ont permis de découvrir un titre à l’ambiance certes réussie, tant visuelle que sonore, mais aussi un contenu un poil générique. Partageant des points communs avec bien des productions du même type et remplissant presque machinalement le cahier des charges de l’open world « moderne », on espère y découvrir d’autres facettes au fil de la progression.
Le studio promet par exemple de creuser davantage le background des principaux acteurs via des flashbacks à revivre. Ou d’implémenter des phases d’exploration et d’enquêtes mettant en avant une sorte de sixième sens (que l’on voudrait plus étoffées par la suite pour dépasser le simple gimmick). A voir.
Pour autant, rien de tout cela n’est véritablement gênant. Tel quel, ça peut faire le job. Et puis, les passages face à la horde devraient assurer un bon taux d’adrénaline. Surtout avec le cycle jour/nuit implémenté. Reste la relative lourdeur de la prise en main. Entre certains choix discutables d’ergonomie et le manque d’impact lors des confrontations – aussi bien avec des armes à feu ou blanches qu’à mains nues -, l’action semble approximative. En rien aidée par une IA un peu en retrait. Prions pour que cela ne soit plus le cas dans la version finale.
En résumé PEGI 18 sans concessions, Days Gone ne devrait pas mentir sur la marchandise en proposant un survival en open world sombre et violent. Ça n’invente rien mais on peut y trouver son compte pour peu que certains réglages soient opérés d’ici le 26 avril. |
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