Présent sur le stand de Microsoft lors de la PGW, la démo de Ori and the Blind Forest proposait 20 minutes de jeu durant lesquelles il s’agissait surtout de prendre en main les bases du jeu.
Le titre de Moonstudio, développé sur Unity, impressionne d’emblée grâce à ses visuels enchanteurs et ses animations dignes des productions Disney. On pourrait aussi parler de la qualité de l’environnement audio qui est tout aussi remarquable grâce aux effets sonores et thèmes musicaux qui procurent une ambiance féérique.
On dirige Ori, un genre de Stitch passé à l’eau de javel, dans un premier temps sans aucun autre talent que celui de bondir (et pas bien haut…). Rapidement on acquiert Sein, une entité spirituelle qui nous accompagne et balance des projectiles à tête chercheuse lorsque l’on martèle « X », très utile pour se débarrasser des ennemis ou de certains obstacles infranchissables jusqu’alors.
C’est d’ailleurs la base du jeu, dans la lignée d’un « Metroidvania » il s’agira de récupérer de nouvelles habilités telles que la capacité à rebondir sur les murs ou le double saut, qui permettrons d’accéder aux passages précédemment hors d’atteinte.
Les ennemis vaincus laissent derrière eux des orbes qui nous permettront d’améliorer nos capacités, comme par exemple tirer plus rapidement avec Sein ou récolter davantage d’orbes lors d’un kill.
En maintenant « B », il est possible de créer un checkpoint mais aussi d’accéder à l’arbre des talents afin d’améliorer ses compétences, comme par exemple une cadence de tir plus élevée pour Sein. Attention, car la création de point de passage consomme des ressources qui sont limitées, il faudra alors investir dans ces sauvegardes avec parcimonie.
D’autant plus que le jeu sous ses airs enfantins, offre un challenge non négligeable ! Ori ne sera pas capable d’encaisser énormément de dégâts avant de succomber. Heureusement le titre se manie à merveille, la prise en main immédiate et la réactivité du personnage procurent une sensation de fun instantanée.
Certaines phases de jeu cependant semblent être assez redondantes, comme ouvrir des portails en allant chercher des morceaux de runes éparpillées dans le niveau. En 20 minutes de jeu, j’ai dû débloquer 3 fois le même type de portail. Espérons que le jeu final ne tombe pas trop dans la facilité en variant davantage les défis. A noter également, quelques problèmes de tearing (déchirement de l’image) apparent lors de certains passages, globalement rien qui ne puisse gâcher notre plaisir.
Moonstudio nous concocte donc une petite pépite, il nous tarde de remettre nos griffes sur Ori and the Blind Forest qui allie des visuels somptueux et un gameplay qui monte en puissance grâce à l’acquisition de nouveaux talents.