[Oldies] No One Lives Forever

no one lives forever

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Une nouvelle rubrique pour se prémunir de l’amnésie.

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A l’instar du cinéma, livres ou autres œuvres il y a parfois des jeux vidéo qui nous ont marqué et qui – Dieu seul sait pourquoi (ou pas) – ont sombré dans les limbes de l’oubli. Pourtant certains d’entre eux auraient mérité une (nouvelle) suite ou pourquoi pas un remake, puisque c’est tellement à la mode. Sous l’égide de notre bien aimé rédacteur en chef, Djin, j’inaugure donc aujourd’hui une nouvelle série : « Oldies » pour parler des licences oubliées (heureusement pas par tous). Laissez-nous donc vous (ra)mener quelques années ou décennies en arrière, à la (re)découverte de noms que nous aimerions tant revoir sur nos écrans.

NDLR : si des licences vous reviennent en tête et que vous aimeriez nous voir en parler ici, n’hésitez pas à nous le faire savoir en commentaires, merci !

Au service secret de sa majesté… au féminin

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Spray acide ? Non, bonne vieille banane.

A l’orée des années 2000 au milieu de la profusion des FPS – pardon Quake-Likes pour rester dans le ton de l’époque – il y eut le mythique No One Lives Forever (PC, PS2). En bon fan de James Bond (je parle de Sean) je m’étais jeté sur ce titre qui fleurait bon les sixties en mêlant habilement 007, Chapeau Melon et Bottes de Cuir et un brin du Prisonnier (le vrai de 1967). Cate Archer, héroïne d’ailleurs largement inspirée d’Emma Peel, Catherine Gale (RIP Honor Blackman) ou Tara King, nous embarquait dans une aventure prenante, drôle et assez longue. NOLF était inventif de par les gadgets improbables du jeu (pantoufles anti-bruits par exemple), caricaturait à fond ses méchants, vous autorisant le choix des dialogues (sans conséquences) ou jouant la carte féminine du protagoniste principal. Un choix assez rare à cette période même si Samus Aran ou Lara Croft l’avaient précédée depuis quelques années. Le titre savait aussi intelligemment alterner phases de shoot classique et infiltration (histoire d’agents secrets oblige) le tout dans un univers visuel vraiment très beau (Lithtech Engine) et des destinations variées.

A ça d’un retour … puis finalement non

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Un baroud d’honneur en 2002 puis disparu…

En 2002, il fut suivi de NOLF 2 : Le C.R.I.M.E est éternel (PC), plus beau mais un peu moins réussi que son aîné. Puis en 2003 le spin-off Contract J.A.C.K (PC) vous mettait dans la peau de John Jack, antagoniste de Cate rencontré dans le deux, chronologiquement ce dernier se situe entre le premier et le second opus.

Depuis 17 ans donc, la licence a totalement disparue des radars, due notamment à la réorganisation du secteur durant la première moitié des années 2000. Ainsi Monolith Productions fut totalement noyé dans les rachats successifs de Sierra tant et si bien que lorsqu’il fut question de ressusciter la licence en 2014, plus personne ne savait qui détenait les droits de la série. En l’état actuel des choses, même si Stephen Kick, PDG de Nightdive, indiquait en janvier 2020 « qu’il n’abandonnera jamais » son projet de relancer la licence, rien ne bouge hélas. Les jeux ne sont même pas disponibles à la vente pour pouvoir se replonger un peu dans les affrontements U.N.I.O.N vs C.R.I.M.E, mais je ne désespère pas de revoir un jour ce summum du Kitsch revenir sur nos PC et consoles.

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