NEOVERSE [TEST]

neoverse test avis review note

Retrouvez le test de Neoverse, un jeu de Cartes/Rogue-like coréen inspiré de Slay the Spire.

[divider style= »dotted » top= »2″ bottom= »2″]

A lire aussi : Remnants from the ashes : swamps of corsus

[divider style= »dotted » top= »2″ bottom= »2″]

Vous avez joué des dizaines voire des centaines ou des milliers d’heures à Slay the Spire ? Vous voulez quelque chose de nouveau ?

Dans ce cas, Neoverse est fait pour vous ! Personnellement, je l’ai reçu dans le pack Humble Bundle de mai. Avant ça, je n’en avais jamais entendu parler. En regardant un peu les graphismes, je me suis dit « bah, c’est un Slay the Spire coréen ». J’avais à la fois tort et raison. Pourquoi ? C’est ce que nous allons voir dans ce test.

Évidemment, nous allons beaucoup parler de Slay the Spire. Vous êtes prévenu !

Neoverse : un rogue-like avec des cartes

Après de longs mois d’early access, c’est en février 2020 que Neoverse sort dans sa version 1.0. Développé et édité par le studio coréen Tinogames Inc, Neoverse propose un design remarquable. En effet, on a affaire à un jeu en 3D dont le rendu est plutôt sympathique.

Pour le moment, on ne peut jouer que 3 jeunes demoiselles aux formes généreuses (je ne sais pas si d’autres personnages sont prévus dans le futur). Évidemment, on peut les tourner comme on le souhaite et, à ce moment, on comprend assez vite que l’on est sur un jeu coréen : nos 3 héroïnes sont hyper sexualisées. Il suffit de voir la poitrine d’Helena bouger pour s’en rendre compte. Et, ça, ça ne plaira pas à tout le monde.

Bref, passons. Quand on lance sa première partie, on ne peut jouer que Naya, et un seul deck de base est débloqué. Rassurez-vous : les autres héroïnes, decks et modes se débloqueront rapidement.

L’objectif est simple : gagner 15 combats contre des monstres de plus en plus forts, dont 3 boss. Pour ce faire, on a accès à un premier pool de cartes qui évoluera en fonction de nos choix. Il sera, en effet, possible d’en rajouter, de les faire évoluer ou d’en retirer. À cela, on ajoute des compétences qu’il est possible de débloquer grâce à des points récoltés à chaque fin combat et des objets que l’on peut acheter ou obtenir sur les monstres tués.

neoverse 4

Durant les affrontements, il est possible d’utiliser des cartes d’Attaque (rouge), de Défense (bleu), des Constantes (jaunes) et des Instantanées (violettes). Les cartes ont toutes un coût, il est donc nécessaire de bien faire attention à sa jauge de mana pour réaliser les actions désirées durant son tour.

Puis, une fois le boss de fin vaincu, on revient à l’écran d’accueil et on recommence dans un niveau de difficulté plus élevé. Ou on se lance dans le mode chasseur (qui est une sorte de draft).

Vous l’avez compris : si vous avez joué à Slay the Spire, vous ne serez pas dépaysé. Par contre, Neoverse réussit à s’émanciper un peu de son grand frère en proposant quelques éléments nouveaux très sympas.

Slay the Multiverse

Passons sur l’histoire : ce n’est pas vraiment le point fort du jeu. Il semble que la Terre ait été dévastée et qu’il ne reste que 3 guerrières pour sauver notre belle planète. Voilà.

Comme pour Slay the Spire, le véritable point fort du jeu se situe dans son gameplay. Déjà, vous avez le choix entre 3 personnages aux styles de jeu et mécaniques très différents.

Ainsi, Naya utilise une sorte de poison (appelé Radiation) et dispose d’attaques puissantes, mais pouvant créer des cartes Obstruction (des malus qui viennent polluer notre jeu) si on ne fait pas attention à la jauge de surchauffe.

Claire, quant à elle, est une paladine jouant sur la foi (permettant de créer des cartes surpuissantes), le châtiment (un renvoi de dégâts) et le vampirisme (du regain de santé à chaque attaque).

Helena, pour finir, est une invocatrice qui peut faire appel à un griffon pour se défendre, à un lion blanc pour attaquer un ennemi unique ou un dragon pour attaquer tous les ennemis en même temps. Pour cela, il est nécessaire de bien gérer sa ressource commandement.

On retrouve le même principe que Slay the Spire avec ses différents personnages, et j’espère que les développeurs en rajouteront d’autres par la suite. Dans tous les cas, le fait qu’elles se jouent vraiment toutes très différemment est très appréciable.

neoverse cartes

Par contre, là où Neoverse diffère grandement de Slay the Spire, c’est dans la façon de gérer ses runs. En effet, c’est à nous de choisir les adversaires que l’on veut affronter en optant, en même temps, pour une quête qui nous demande de réaliser des actions précises pendant les combats suivants. Une fois sélectionnée, la quête peut être accomplie pendant tout le run. Ce qui signifie que l’on peut la valider à tout moment pour gagner de l’or, des points de compétence, voire des cartes supplémentaires ou des bonus.

De plus, il est intéressant de noter que la boutique est constamment ouverte. Même en plein combat. Ce qui signifie que l’on peut acheter des cartes, des objets et des points de compétences quand on le souhaite.

Finalement, nous voyons aussi apparaître quelques nouvelles mécaniques qui rendent le titre bien plus stratégique que son grand frère. Parmi celles-ci, il faut savoir que si vous réussissez à obtenir des points de défense équivalents à l’attaque d’un monstre, vous faites une parade. Ce qui veut dire que vous l’étourdissez pendant son prochain tour. À l’inverse, si vous infligez pile le bon nombre de dégâts pour tuer un monstre, vous récupérez de l’or.

Sans oublier la mécanique qui est, pour moi, la plus intéressante : celle des combos. À chaque tour, nous sommes invités à jouer des cartes dans le bon ordre (tel qu’indiqué en bas à droite de l’écran). Si vous le faites, votre prochaine attaque infligera le double de dégâts. Ce qui peut se révéler salvateur si utilisé au bon moment.

Neoverse : un Slay the Spire-like moins frustrant

Pour finir la comparaison avec Slay the Spire, je dirais que Neoverse est un peu plus accessible. D’ailleurs, j’ai terminé mon premier run du premier coup en découvrant le titre. Et je suis allé jusqu’au lvl17 du mode Hunter au premier essai (sur 20). Alors que mes premiers pas sur Slay the Spire se sont faits dans la douleur.

Le fait de pouvoir passer à la boutique quand on veut et d’avoir la possibilité de se créer plus facilement un jeu synergique rend le gameplay de Neoverse bien plus abordable que celui de Slay the Spire. Certains apprécieront. D’autres non. Sans oublier les compétences (qui remplacent les artefacts de Slay the Spire) qui offrent des bonus plus ou moins puissants.

Et encore je n’ai pas parlé de l’équipement que l’on peut débloquer grâce aux trophées obtenus sur les boss et du fait que les cartes jouées sont immédiatement remplacées (sauf quand vous êtes en fin de deck).

[one_half]

croix petit Positif Points Positifs

  • Un rendu 3D qui flatte la rétine.
  • Des héroïnes aux mécaniques très différentes.
  • Un gameplay à la fois accessible et tactique.
  • De nombreux contenus à débloquer.
  • Un mode Chasseur qui fera le bonheur des fans de draft.
  • Un côté addictif indéniable.

[/one_half][one_half_last]

croix petit Négatif Points Négatifs

  • Une interface qui mériterait un peu plus de clarté.
  • Des compétences pas toujours simples à comprendre (surtout la radioactivité).
  • Un design des héroïnes qui ne va pas plaire à tout le monde.

[/one_half_last]

[taq_review]

Neoverse
Plateforme : PC
Développeur : Tinogames Inc.
Éditeur : Tinogames Inc.

Genre : Indépendant, RPG, Stratégie
Sortie : 19 février 2020
Testé à partir d’une version commerciale.

Retour en haut