Tetris Effect [TEST]

Tetris effect test

Tetsuya Mizuguchi revisite Tetris avec une expérience sensorielle de haute volée !

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Tetris est très certainement le jeu vidéo le plus universellement connu avec près de 500 millions d’unités écoulées. Tous les gamers ont déjà empilé les briques du puzzle-game d’Alekseï Pajitnov et de Dmitri Pavlovski. Ce fut d’ailleurs mon tout premier jeu vidéo… Que d’émotions sur ma Game Boy en 1989, snif 🙂

Depuis, des tonnes de déclinaisons et de clones sont sortis sur l’ensemble des plateformes, difficile alors de renouveler le genre quand, à priori, le principe a été usé jusqu’à la moelle.

Ça fait longtemps que le papa de Rez et Lumines, Tetsuya Mizuguchi, avait envie de réaliser sa vision de Tetris. En 2012, il profite de la réappropriation des droits de la licence par Henk Rogers pour se rapprocher de lui et commencer à travailler sur son concept.

Après 6 ans de gestation, Tetris Effect est enfin là et si les mécaniques de base restent inchangées, il suffit de lancer une partie pour retrouver tout de suite la pâte Mizuguchi avec un véritable spectacle son et lumière.

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En lançant le mode Périple, on embarque pour un trip onirique à travers vingt-sept niveaux qui nous font voyager des fonds marins au fond de l’espace en passant par des mondes abstraits où le yin et le yang s’affrontent.

C’est un véritable plaisir de se laisser embarquer dans ces niveaux avec, à chaque fois, un régal auditif et visuel. Comme par exemple cette traversée de New York dans laquelle on commence presque dans le noir avec simplement les bruits ambiants de la ville. Puis, au fur et à mesure que les briques s’enchaînent, l’environnement qui enveloppe la zone de jeu évolue petit à petit avec des faisceaux de lumière. Aucune musique ne se fait entendre si ce n’est le piano qui fait retentir une note à chaque fois que vous faites tourner ou posez les briques. Quelques lignes plus tard, la ville prend forme et une mélodie jazzy rythmée accompagne votre improvisation de piano.

On a presque l’impression de composer la musique, qui offre d’ailleurs un large éventail de style : world music, électro, pop, hip-hop, lounge…  Je vous conseille d’ailleurs vivement de jouer avec un casque ou avec un système audio surround car les compositions et les effets sonores valent clairement leur pesant de cacahuètes !

Les transitions entre les tableaux se font aussi naturellement, vous conservez votre structure de briques et enchaînez directement sur la suite. Par exemple,  juste après le stage de « Downtown Jazz », vous passez des gratte-ciel aux profondeurs du Grand Canyon américain avec une ambiance radicalement différente bercée de sonorités tribales et de chants indiens.

Disponible uniquement dans le mode Périple, le mode Zone est une nouvelle fonctionnalité qui permet d’immobiliser la chute automatique des briques. En fonction de vos performances, vous remplissez plus ou moins vite une jauge qui, une fois déclenchée, permet de rattraper une situation mal embarquée ou alors de faire gonfler le score avec la possibilité de faire exploser plus d’une douzaine de lignes d’un coup. Plutôt pratique lorsque la vitesse du jeu décide de s’emballer en passant de 4 à 10 sans prévenir !

En plus du mode périple, on retrouve une multitude de modes additionnels bien connus comme les modes Marathon (obtenez le meilleur score en complétant 150 lignes) ou Sprint (complétez 40 lignes dans un laps de temps déterminé). Tetris Effect réserve tout de même quelques défis inédits bien sympathiques tels que le mode All clear dans lequel il faut nettoyer tout le champ de jeu avant la fin du temps imparti ou encore Purify où il s’agira d’éliminer des blocs infectés. J’aime beaucoup aussi le mode Mystère dans lequel tout un tas de malus et bonus aléatoires apparaissent en cours de jeu : tetriminos à 3 briques, inversion de la caméra et des commandes, briques énormes ou encore mines à désamorcer.

Et comme Mizuguchi a eu la bonne idée d’inclure un tableau de classement et un système de notes, les fanas du scoring auront de quoi s’occuper des heures pour améliorer leurs records.

A noter également la présence de défis communautaires disponibles le week-end durant lesquels les joueurs participent à un effort commun pour parvenir à un objectif de points. Au final, seul le mode multijoueur manque à l’appel, mais avec une quinzaine de modes alternatifs, la durée de vie se révèle conséquente.

Terminons sur l’apport du Playstation VR qui donne à Tetris Effect une nouvelle dimension avec l’impression de faire partie de l’environnement. Les jeux de lumière et les effets de particules déjà très réussis en 2D sont flamboyants en VR ! Malgré la débauche d’effets spéciaux, le champ de jeu reste, à quelques exceptions près, très lisible, vous pouvez d’ailleurs ajuster à votre guise les paramètres de l’interface dans les options.

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croix petit Positif Points Positifs

  • Un régal visuel
  • Des compositions sonores qui restent en tête
  • Le mode VR
  • Le système de scoring qui pousse toujours à améliorer ses performances
  • De nombreux modes de jeu

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croix petit Négatif Points Négatifs

  • Absence de multijoueur

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Tetris Effect
Plateforme : PlayStation 4
Développeur : Resonair
Éditeur : Enhance, Inc.

Genre : Puzzle
Sortie : 9 novembre 2018
Testé avec une version fournie par Sony

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