God of War [TEST]

god of war ps4 kratos

https://youtu.be/9GydyJoAhHg

Kratos est de retour sur PlayStation 4 et il est en grande forme !

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Après avoir développé 4 volets de God of War depuis 2005, les studios Santa Monica ont décidé de remettre le couvert en dépoussiérant un bon coup la formule tout en conservant ce qui fait la force de la saga : du Beat them all à grand spectacle. Pour le reste, tout est neuf ! Sauf Kratos qui a pris un petit coup de vieux, faut dire qu’après avoir zigouillé la quasi-totalité du panthéon grec, il méritait bien de se mettre au vert ! Exit le climat méditerranéen pourtant réputé pour ses bienfaits et direction les terres enneigées de Midgard dans une petite cabane au fond des bois.

Dans sa maison de retraite, papy Kratos a eu le temps de se laisser pousser une belle barbe de hipster et de faire un gamin. Malheureusement pour le petit Atreus, le daron est loin d’avoir la fibre paternelle et mène le môme à la baguette. Sans rien dévoiler de l’intrigue, un triste évènement poussera la petite famille à arpenter les différents royaumes de la mythologie nordique et à rencontrer/éclater les déités du coin.

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Les joueurs suivront donc le duo tout au long de l’aventure et leur relation sera la clé de voute de cet épisode. Cette synergie entre Kratos et Atreus rappelle d’ailleurs fortement le duo Ellie/Joel de The Last of Us avec des situations et des dialogues très similaires aux productions Naughty Dogs.

Même si Atreus est parfois un peu trop bavard – comme tous les gamins – les dialogues avec son père sont très bien ficelés et permettent de dévoiler une nouvelle dimension de Kratos. Même si il n’a pas totalement abandonné sa rage, le fantôme de Sparte brise sa carapace et laisse apercevoir une certaine fragilité. Une première pour le personnage, mais c’est loin d’être la seule nouveauté !

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Santa Monica a fait le choix de mettre au placard la caméra sur rails des épisodes précédents pour adopter un point de vue à la troisième personne, juste derrière Kratos. L’expérience gagne en immersion, d’autant plus que toute l’aventure se déroule en un seul plan séquence. Du début à la fin, l’action n’est jamais coupée par un écran de chargement ou un fondu au noir, une idée audacieuse servie par une maîtrise technique impressionnante. De quoi renforcer la mise en scène hollywoodienne de haute volée lors des combats, chaque rixe est l’occasion de constater tout le soin apporté aux chorégraphies mettant en exergue l’extrême violence de Kratos.

L’impact brutal des coups, les animations, les ralentis, les sons, tout est fait pour ressentir la toute-puissance divine du personnage. Couplé au gameplay jouissif des combats, c’est un véritable plaisir de casser la gueule à ses ennemis à coups de poings, de hache ou de bouclier.

Au fil des améliorations et des déblocages de compétences, le gameplay s’étoffe et devient de plus en plus technique. On peut alors s’amuser à jongler avec les ennemis qu’on envoie voler via les attaques de Kratos et les flèches d’Atreus qu’on peut déclencher manuellement.

Pour les ennemis les plus costauds, on essaiera de les assommer pour ensuite enchaîner avec une mise à mort du plus bel effet, tout en admirant le talent de Kratos pour exploser des cervelles ou arracher des mâchoires.

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Avec le repositionnement de la caméra, c’est évidemment plus compliqué de voir arriver les attaques de dos mais grâce à un indicateur de menace semblable à ceux que l’on trouve dans les FPS, c’est finalement assez facile d’anticiper les attaques hors du champ de la caméra. D’autant plus qu’Atreus ne manquera pas de vous avertir verbalement en cas de danger imminent.

Côté bestiaire, c’est plutôt bien fourni en créatures de tous poils : Draugar, trolls, élémentaires, loups, elfes… Tout le folklore nordique est là. On peut tout de même regretter le recyclage un peu trop prononcé des mini-boss.

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Ce God of War se met à la mode RPG avec l’apparition de quêtes, d’XP, de loots, d’argent et même de ressources pour crafter et améliorer les équipements de Kratos et d’Atreus. Au final le système se révèle très fonctionnel avec un niveau de personnalisation assez pointu sans forcément noyer le joueur sous des tonnes de loots. Rares, légendaires, épiques, le code couleur habituel des RPG est là pour aider les joueurs ne désirant pas trop se casser la tête sur la conception de leur build. Mais pour ceux qui veulent rentrer dans le détail, il y a de quoi faire avec les runes, les enchantements, les talismans, les pommeaux et j’en passe.

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Terminée la progression linéaire des épisodes précédents, le monde semi-ouvert de God of War permet une relative liberté dans votre progression grâce à un hub géant menant aux différents royaumes d’Yggdrasil. L’exploration est ici vivement encouragée, il faudra d’ailleurs souvent s’aventurer au-delà de la quête principale pour dénicher les meilleurs loots, notamment les armures épiques.

Tel un Metroidvania, certains coffres ou chemins se débloquent une fois la bonne compétence acquise, du coup on passe pas mal de temps à revenir sur nos pas pour péter chaque poterie ou structure en bois histoire de débloquer de nouveaux accès ou de dénicher un peu de loots. Surtout que le level design regorge de passages secrets et d’objectifs secondaires tels que des donjons optionnels, des puzzles, des cartes au trésors, des mini-boss ou autres objets à collectionner. Un peu plus tard dans l’aventure, vous pourrez également débloquer des défis en arène et une zone générée de façon aléatoire, le tout étant parfaitement intégré à l’histoire.

Heureusement, pour s’y retrouver dans tout cela, Santa Monica a ajouté une carte, un livre de quête et une boussole avec un système de marqueurs qui évitent de s’arracher les cheveux. En tout cas, il y a largement de quoi s’occuper avec au moins 25 heures pour boucler l’aventure en normal et le double pour viser les 100%.

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Une fois l’aventure principale terminée, vous aurez la possibilité de boucler vos quêtes secondaires et de continuer l’exploration des royaumes d’Yggdrasil. Santa Monica a d’ailleurs eu la bonne idée de placer de très nombreuses références à la mythologie nordique un peu partout, que ce soit à travers des éléments à collecter ou des dialogues avec des NPC. En parlant des NPC, je tiens à souligner tout le soin apporté aux personnages, alliés ou ennemies, ils sont incroyablement développés pour un Beath them all et ne manquent pas de personnalité !

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Visuellement le titre envoie une grosse baffe dans la tronche, même si on a désormais l’habitude avec Santa Monica, on ramasse régulièrement sa mâchoire devant les graphismes du titre, le tout sans qu’aucun temps de chargement ne pointe le bout de son nez. Les artistes se sont lâchés comme jamais, que ce soit pour les environnements à couper le souffle, les animations tout simplement incroyables ou les modèles des personnages, c’est magnifique. Surtout si vous possédez une TV HDR, les couleurs sont éclatantes avec des effets de lumières qui explosent la rétine. Seuls les passages de transitions pour dissimuler les temps de chargement souffrent de textures pas toujours très propres mais rien de bien méchant.

Sur la PS4 standard, le jeu tourne en 1080p/30 fps sans accro tandis que sur PS4 Pro, plusieurs options d’affichage sont disponibles. Un mode graphique privilégiant la résolution (4k dynamique) avec un framerate à 30 images par seconde et un mode performance offrant davantage de fluidité (~45/50fps) au détriment de la finesse. Perso, j’ai opté pour le mode performance qui reste très beau et bien plus réactif.

Par contre, autant de débauche visuelle taxe sérieusement les ressources de la PS4 qui tire souvent la langue et souffle assez fort, surtout dans les menus et sur la carte.

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Un dernier mot sur la partie audio avec des doublages qui s’avèrent excellents, en anglais comme en français. Parfois touchants, parfois drôles, les acteurs ont fait un super boulot, d’autant plus que l’écriture tient la route y compris pour les nombreux NPC du jeu, mention spéciale aux deux forgerons nains bien barrés. Les bruitages sont excellents, de même que les compositions de Bear McCreary (Battlestar Galactica, Terminator : Les Chroniques de Sarah Connor.)

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croix petit Positif Points Positifs

  • Des graphismes d’une autre planète
  • Une mise en scène incroyable
  • Un scénario captivant
  • Un système de combat qui envoie du lourd
  • L’aspect RPG très réussi
  • Le monde semi-ouvert et son exploration
  • Une durée de vie d’une cinquantaine d’heures
  • Tout le folklore de la mythologie nordique
  • Musiques, doublages, bruitages, la partie audio au top
  • Les NPC très réussis

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croix petit Négatif Points Négatifs

  • Atreus parfois agaçant
  • Un peu trop de recyclage dans le bestiaire

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God of War
Plateforme : PlayStation 4
Développeur : Santa Monica Studio
Éditeur : Sony Interactive Entertainment

Genre : Beat them all / RPG
Sortie : 20 avril 2018
Testé sur PS4 Pro avec une copie fournie par l’éditeur (version 1.03)
Screenshots réalisés par Sony Interactive Entertainment

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