The Inpatient [TEST]

The Inpatient test (7)

On explore le passé d’Until Dawn avec The Inpatient, une préquelle angoissante à découvrir en VR.

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Après Until Dawn en 2015, un jeu d’horreur très réussi aux allures de Slasher, le studio Supermassive Games continue d’explorer l’univers de ce titre à travers le PlayStation VR. D’abord avec l’étonnant shooter sur rail Rush of Blood sorti l’année dernière et maintenant via The Inpatient, une préquelle se déroulant 60 ans avant les évènements d’Until Dawn.

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The Inpatient joue la carte de l’immersion à fond, ainsi avant de se lancer dans l’aventure, le titre nous laisse le choix d’incarner un homme ou une femme, de choisir la couleur de peau de notre avatar et propose même la possibilité de communiquer avec les personnages du jeu via le micro en lisant à voix haute les choix de dialogue. Ça marche très bien à partir du moment où vous parlez distinctement, si vous vous contentez de marmonner dans votre barbe, vous préférerez surement sélectionner vos réponses avec les boutons.

Un choix payant qui permet de se plonger fidèlement dans la peau d’un pauvre bougre amnésique perdu au beau milieu d’un hôpital psychiatrique bien lugubre des années 50.

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Supermassive a choisi de prendre son temps pour planter le décor avec un rythme très lent, on découvre tranquillement le quotidien de cette maison de fou en compagnie du personnel soignant et surtout avec un patient un brin siphonné partageant notre chambre. C’est sûr, côté confort c’est pas le Ritz mais ça permet de se taper des petites conversations bien tordues avec le système de dialogue qui, selon nos choix, influencera la suite de l’aventure avec le fameux effet papillon que l’on retrouvait déjà dans Until Dawn.

Bon, ne vous attendez pas à des conversations à la Fallout, les choix se limitent systématiquement à 2 réponses, mais heureusement ils sont plutôt bien ficelés avec des répliques qui tombent souvent justes.

En plus de tailler des bavettes aux autochtones du coin, vous pourrez aussi vous déplacer librement à l’aide de la manette Dualshock 4 ou des PlayStation Move. Enfin quand je dis « librement », je parle des 5m² de votre cellule et dans les inquiétants couloirs de l’asile qui ne manqueront pas de vous faire sursauter au moins une fois ou deux.

Avec la réalité virtuelle, toutes les sensations sont décuplées, arpenter les corridors d’un asile aux allures paranormales à l’aide de votre lampe torche devrait amplement combler votre quota d’angoisse pour un moment !

Ne prenez pas The Inpatient pour Resident Evil 7, ici la narration règne en maître, point de combat ni de course poursuite ou encore de puzzle. The Inpatient s’apparente davantage à un film interactif, voire contemplatif, qui impose son ambiance bien crasseuse.

Une ambiance qui est d’ailleurs une franche réussite grâce à des graphismes de qualité, en particulier en ce qui concerne le visage des personnages très convaincants mais aussi avec son atmosphère sonore remarquable.

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Tout cela favorise évidemment l’immersion du jeu qui aurait été parfaite s’il n’y avait eu ces satanés problèmes de contrôle. Ouvrir une porte ou attraper un simple sandwich à l’aide de la manette est loin d’être instinctif à cause du système de collision hasardeux. Avec les PlayStation Move, c’est tout de même bien plus simple mais les déplacements sont un peu plus laborieux.

The Inpatient test (1)

Heureusement, le titre limite la casse niveau gerbouille, avec une luminosité bien dark et une vitesse de déplacement digne d’un papi en déambulateur, on ne risque pas de rendre notre déjeuner.

En parlant de lenteur, on peut regretter le rythme pas toujours maîtrisé. La narration prend parfois un peu trop son temps et les temps de chargements courts mais nombreux interrompent le jeu un peu trop régulièrement.

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L’histoire est intéressante mais seuls les joueurs ayant terminé Until Dawn sauront déceler toutes les références de la saga. On aurait aussi aimé des personnages plus profonds mais difficile dans une aventure de 3 heures de développer leurs personnalités.

Une durée de vie bien courte, surtout pour un jeu à 40 euros. Heureusement, le titre offre une bonne rejouabilité avec ses choix multiples qui peuvent amener à vivre de nouvelles situations et à découvrir de nouveaux lieux. Vos décisions scelleront aussi le destin de vos compagnons d’infortune.

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croix petit Positif Points Positifs

  • Une ambiance délicieusement angoissante
  • Techniquement convaincant
  • L’atmosphère audio aux petits oignons
  • Bonne rejouabilité grâce aux fins multiples

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croix petit Négatif Points Négatifs

  • Les contrôles pas toujours intuitifs
  • Un rythme en dent de scie
  • On aurait aimé plus d’interactivité
  • Un peu court pour le prix

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The Inpatient
Plateforme : PlayStation VR
Mode de contrôle : Dualshock 4 ou PS Move

Développeur : Super Massive Games
Éditeur : Sony

Genre : Horreur
Sortie : 23 Janvier 2018
Testé avec une copie fournie par l’éditeur

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