La Bolivie pas fan de Ghost Recon Wildlands

Le gouvernement bolivien met en garde la France suite a l’image véhiculée par Ghost Recon Wildlands.

[divider style= »dotted » top= »3″ bottom= »3″]

A lire aussi – Ghost Recon Wildlands : Un documentaire sur le narcotrafic en Bolivie

[divider style= »dotted » top= »3″ bottom= »3″]

A quelques jours de la sortie de Ghost Recon Wildlands, le Huffington Post révèle que l’ambassadeur de France en Bolivie a été convoqué suite à l’image que donnait le TPS d’Ubisoft au pays ! Rappelons que le titre dépeint une Bolivie fictive mais réaliste sous l’emprise d’un cartel de narcotrafiquants.

C’est carrément les ministres des Affaires étrangères et de l’Intérieur, Fernando Huanacuni et Carlos Romero, qui ont convoqué l’ambassadeur Denys Wibaux afin qu’il remette une lettre à l’éditeur breton.

Nous avons remis une lettre à l’ambassadeur de France, dirigée à cette entreprise privée (Ubisoft), pour que (les autorités françaises) puissent intervenir et leur faire parvenir notre courrier » – Carlos Romero, Ministre de l’intérieur bolivien

Ce n’est certainement pas une lettre de remerciement de la part du ministère des affaires étrangères puisque la Bolivie « se réserve le droit de faire usage de toutes les actions légales » contre le jeu.

Le journal précise que cet incident survient deux jours après l’approbation par le Parlement d’une loi augmentant la surface consacrée à la culture légale de la feuille de coca, produit de base de la cocaïne, c’est balo !

Il faut dire que le gouvernement a quelques arguments à faire valoir car la Bolivie a acheté à la France pour 25 millions de dollars six hélicoptères Superpuma ainsi qu’un projet de radars d’un montant d’environ 200 millions pour justement lutter contre le trafic de drogue.

Cependant, il y a peu de chance pour que la sortie de Ghost Recon Wildlands soit compromise, il est d’ailleurs attendu le 7 Mars 2017 sur PC, PlayStation 4 et Xbox One.

Retour en haut