Robinson : The Journey [TEST]

Robinson – The Journey :  « Qu’est-ce qu’il y a là-dedans ? King Kong ? »

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Après The Climb sorti en avril dernier, Crytek se relance dans la réalité virtuelle avec Robinson : The Journey sur PSVR. Ce jeu d’aventure en vue subjective nous propulse dans les baskets de Robin, jeune survivant isolé du crash de la station orbitale Esmeralda.

L’aventure débute 1 an après l’accident, on retrouve l’adolescent sur Tyson III, une planète aliène luxuriante rappelant vaguement la jungle de Crysis, à la différence près qu’elle est peuplée de dinosaures plus ou moins carnivores.

Paumé sur sa planète, notre Crusoé de l’espace a quand même réussi à se faire quelques potes, il y a tout d’abord HIGS, une intelligence artificielle qui sera surtout là pour nous guider dans les énigmes, et aussi Laika, un bébé T-Rex pas encore assez grosse pour nous manger tout cru !

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Oubliez les fusillades et les SMG des productions habituelles made in Crytek, ici le rythme du jeu est posé et le seul gadget dont nous disposons est un multi-outil.

Il se révélera bien pratique pour déplacer toutes sortes d’objets et répertorier les bestioles de Tyson III. Lorsque vous activez le scanner de votre multi-outil sur une forme de vie ou un objet important, plusieurs points verts apparaissent en surbrillance, vous devez les récolter tout en prenant soin d’éviter les quelques points rouges pour indexer l’animal ou l’objet dans votre encyclopédie.

Si la forme du multi-outil rappelle fortement le PlayStation Move, le titre n’offre malheureusement pas d’autre possibilité que d’utiliser la Dualshock 4. Le studio réfléchit tout de même à une solution pour rendre compatible Robinson : The Journey avec les manettes de détection de mouvement de Sony.

Contrairement à Batman Arkham VR où le joueur se téléporte à des lieux prédéterminés, tous les déplacements de Robin se font à l’aide des joysticks et permettent d’explorer les moindres recoins de l’univers du jeu.

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Les joueurs souffrant du mal des transports risquent d’avoir rapidement la tête qui tourne à cause du chemin à parcourir entre chaque énigme. Il existe bien plusieurs options pour le contrôle de notre personnage mais aucune n’offre un réel confort de jeu.

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A la recherche d’autres survivants, Robin devra traverser des énigmes plutôt simples. La plupart d’entre elles nécessitent de manipuler différents objets afin de progresser dans l’aventure.

Si la majorité des puzzles se résolvent sans problème, on peut cependant rester bloqué un moment à cause du manque de direction général. Entre la carte qui n’indique pas notre position et les indices plutôt vagues de HIGS, le titre se révèle à certaines occasions frustrant.

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Pour se saisir d’un objet, il est nécessaire de le pointer avec sa vue en bougeant la tête, puis d’activer le multi-outil pour le déplacer. Bien que la visée s’avère assez précise, jouer la girouette pour attraper des objets ou scanner ces foutus libellules peut fatiguer la nuque lors des longues sessions de jeu. Même chose pour les séquences d’escalade qui ajoutent une certaine verticalité au jeu mais se révèlent assez laborieuses puisqu’elles nécessitent de garder la tête orientée vers le haut ou vers le bas pour viser les prises d’accroche.

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Comme d’habitude avec Crytek, les graphismes se situent dans le haut du panier, Robinson The Journey est certainement l’un des jeux les plus agréables à l’œil sur le casque de réalité virtuelle de Sony.

Le titre souffre tout de même de quelques carences techniques comme un affichage un peu flou et un clipping assez prononcé. C’est toujours un peu déconcertant de voir apparaître brusquement à quelques mètres de soi un bosquet de fougères du paléolithique.

Pas de quoi casser l’immersion cependant, puisque la direction artistique est une véritable réussite. L’exploration de la planète réserve quelques moments épiques avec par exemple la traversée d’un troupeau d’immenses brontosaures ou des panoramas à couper le souffle !

A noter que la version PS4 Pro améliore légèrement les graphismes mais ne transforme pas pour autant le titre visuellement parlant.

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La partie audio du titre est tout aussi soignée avec une ambiance sonore aux petits oignons. Les bruits inquiétants de la jungle et les cris des dinosaures renforcent l’immersion.

Quant aux doublages, ils sont de bonnes factures malgré une erreur de casting pour Robin dont la voix française ressemble davantage à celle d’une fille plutôt qu’à celle d’un jeune garçon.

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Au delà de l’histoire principale qui vous occupera environ une demi-douzaine d’heures, il y a quelques activités annexes pour rallonger la sauce comme compléter la collection de bestioles de Tyson III, découvrir toutes les reliques de la station spatiale ou bien valider tous les trophées du jeu. De quoi contenter les collectionneurs et les complétionnistes.

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croix petit Positif  Points Positifs :

  • Direction artistique convaincante
  • Le bestiaire impressionnant
  • Pas mal de choses à découvrir sur Tyson III

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croix petit Négatif  Points Négatifs :

  • Confort de jeu discutable
  • Aucune compatibilité avec les PS Move
  • Des objectifs pas toujours clairs

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Robinson : The Journey
Plateforme : PS4
Développeur : Crytek
Éditeur : Crytek
Sortie : 9 Novembre 2016
PSVR Obligatoire : Oui

Test réalisé sur PS4 et PS4 Pro à partir d’une version fournie par Sony.

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